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Lieux de pratique
Pour savoir où s’initier dans la province !

En salle / Structure artificielle d’escalade (SAE)

Sur un site naturel

Équipement de protection individuel

La FQME recommande en premier lieu l’utilisation d’EPI détenant le sceau de sécurité UIAA. En l’absence d’un EPI détenant le sceau international, un EPI détenant un sceau de conformité européenne (CE) est adéquat pour assurer la sécurité du grimpeur ou de la grimpeuse.

La FQME recommande également que tout équipement d’escalade soit utilisé selon les indications du fabricant. L’utilisateur·trice devrait conserver les notices d’utilisation et tenir un registre de fiches de vérification et d’entretien des EPI pour chaque pièce d’équipement utilisée.

Le baudrier (harnais)

Ensemble de sangles larges et reliées entre elles qui entourent la taille et chacune des cuisses. Le cuissard est équipé de deux points d’encordement, reliés par un pontet, soit un anneau de sangle destiné aux manœuvres d’assurage et de rappel. Les baudriers sont munis de porte-matériels afin d’y mettre d’autre matériel d’escalade.

Le casque d’escalade

Le casque sert à protéger la boîte crânienne et à amortir les chocs lors d’un impact avec la paroi, le sol ou un objet en chute. Sa forme favorise les ricochets en cas de chutes de pierres. Il doit couvrir le front jusqu’aux arcades sourcilières et les côtés de la tête. La jugulaire de retenue est fixée au casque en forme de Y de chaque côté de l’oreille; la sangle passe sous le menton et se ferme par un système efficace. Le casque ne doit pas basculer lors d’un choc. Il doit être bien ventilé et s’ajuster avec précision.

Le règlement de sécurité oblige son port pour l’escalade de glace et le préconise fortement pour l’escalade de rocher.

La corde

Les cordes d’escalade sont constituées d’une âme, faite de torons vrillés, entourée par une gaine, toutes deux faites de polyamide et/ou de polyester. Il existe deux types de cordes d’escalade sur le marché: les cordes statiques ou semi-statiques, et les cordes dynamiques. Ces dernières sont conçues pour l’escalade libre et artificielle.

Le mousqueton

Connecteur fait d’alliage d’aluminium ou d’acier utilisé pour joindre deux équipements ensembles. Exemple : attacher l’appareil d’assurage au pontet, s’amarrer à un point d’ancrage, construire un relais, etc.

Il existe plusieurs modèles de fermeture et de formes de mousquetons. Chaque forme, ou presque, peut être construite avec chaque modèle de fermeture différent, ce qui multiplie les choix. Pour faire son choix, il importe de considérer l’usage qui sera fait du mousqueton. Les appareils d’assurage et autres équipements indiquent généralement dans leur notice quel type de mousqueton il convient d’utiliser.

Les appareils d’assurage

L’appareil d’assurage est une pièce métallique permettant à une personne de freiner la corde jusqu’à l’arrêt complet par friction ou coincement, afin d’arrêter une chute ou de permettre à une ou un partenaire de cordée de prendre une pause. Il s’utilise également pour descendre en rappel. Lors de l’assurage, l’appareil doit être installé dans le bon sens et attaché au pontet du baudrier par un mousqueton verrouillable. La corde doit être passée adéquatement dans l’appareil. Il existe plusieurs modèles d’appareil d’assurage sur le marché. La main ne doit jamais lâcher la corde côté freinage, peu importe le modèle de l’appareil d’assurage, même ceux avec freinage assisté par came. Il est important de toujours vérifier la charte de diamètre de corde que l’appareil d’assurage couvre.

Les protections fixes

Elles sont composées de petites pièces d’ancrage métalliques permanentes (communément appelés « bolts » ou ancrages) qui, posées dans la roche à intervalles réguliers, réduisent les risques de chutes en premier de cordée.

Elles sont également positionnées au sommet des parois afin de pouvoir y concevoir des relais sécuritaires et ayant un moindre impact sur la nature.

Les coinceurs

Les coinceurs sont posés lors d’une ascension, afin d’assurer la protection de la personne qui grimpe puis sont retirés après l’ascension, afin de laisser la roche intacte. Plusieurs éléments sont à prendre en considération lors de la pose de protections amovibles. Il est donc recommandé que les adeptes suivent une formation pour apprendre les bonnes pratiques.

Le matériel

Les chaussons d’escalade

Les chaussons d’escalade sont des chaussures ajustées, faites de cuir ou de matière synthétique,
dont la semelle et la trépointe (bande de protection et d’adhérence latérale) sont faites de gomme caoutchoutée très adhérente. Ces chaussons doivent être relativement serrés et ne présenter aucun jeu, ni à l’avant ni à l’arrière, mais être confortables.

La magnésie

Elle est utilisée pour absorber la transpiration et faciliter l’adhérence sur les prises.  Il s’agit principalement de carbonate de magnésium, mais on y ajoute souvent du sulfate de magnésium qui agit comme agent séchant.

Les dégaines

Une dégaine est composée de deux mousquetons reliés par une courte sangle. Elle sert à assurer la progression de la personne qui grimpe en premier de cordée lorsqu’il pose la dégaine dans une plaquette, dans un scellement ou un point de protection naturel.

Les types d’escalade

Escalade sportive

Technique de progression en premier de cordée où les protections (dégaines) sont mousquetonnées à des protections permanentes installées à même la roche ou sur les murs des SAE (plaquette ou scellement).

Escalade traditionnelle

Technique de progression en premier de cordée où des protections amovibles sont installées dans les fissures de la roche par la personne qui grimpe. Certaines voies présentent des passages difficilement protégeables avec des protections amovibles. Des protections permanentes (plaquette ou scellement) y sont alors installées et on les classifie de voies mixtes. Celles-ci doivent tout de même être entamées avec une préparation et une connaissance en escalade traditionnelle. L’escalade de voie en de cordée traditionnelle ne se pratique pas sur une SAE.

Escalade mixte

Discipline de l’escalade qui consiste à grimper des portions de glace et de rocher (dry-tooling), en proportion variable, à l’aide d’équipements utilisés en escalade de glace (piolets, crampons, etc.) et à protéger à l’aide des techniques spécifiques à l’escalade de glace et/ou rocher, selon la surface gravie.

Escalade libre

Sous-ensemble de disciplines où la personne qui grimpe n’utilise que sa force et son adresse pour gravir une paroi, en utilisant les aspérités et fissures du rocher, sans l’utilisation d’équipements intermédiaires pour faciliter son ascension.

L’utilisation d’équipements de protection, permanents ou amovibles, est uniquement pour éliminer ou réduire les conséquences d’une chute.

Escalade artificielle

L’escalade artificielle est pratiquée quand l’utilisation des mains et des pieds est trop difficile. L’équipement utilisé, en plus de
diminuer les risques en cas de chute, permet de progresser en supportant le poids de la personne qui grimpe.

Escalade de glace

Discipline de l’escalade qui consiste à grimper, à l’aide de l’équipement approprié (piolets, crampons, vis à glace), des parois recouvertes de glace ou des cascades (chutes) gelées.

Ce type d’escalade peut se pratiquer suivant la même approche qu’en escalade traditionnelle ou en moulinette.

Techniques de progression

Escalade de bloc

Escalade en moulinette

Escalade en tête

Escalade en solo encordé

Escalade en solo intégral