Le ski de montagne

TERMINOLOGIE

Le ski de montagne regroupe les sports de glisse (ski alpin, télémark, planche à neige ou planche divisible) qui se pratiquent dans des environnements montagneux, où les remontées se font de façon autonome (non motorisée), par exemple à l’aide de peaux d’ascension ou de raquettes

Plusieurs appellations existent et peuvent sembler vouloir dire la même chose, alors nous vous proposons un petit tour des différentes terminologies. En voici quelques unes :

 

– Le ski de randonnée alpine est le terme utilisé pour les sports de glisse (ski alpin, télémark, planche à neige ou planche divisible) pratiqués dans une station de ski, où la remontée s’effectue par la seule propulsion humaine, sans l’utilisation d’une remontée mécanique.

– Le haute route est le nom donné à l’itinéraire international de haute montagne entre Chamonix, en France et Zermatt, en Suisse. Cet itinéraire se fait principalement en skis avec des fixations débrayables, ce qui a porté beaucoup de gens à nommer le fait de marcher avec des skis, faire du ski haute-route.

– Le ski de randonnée est l’appellation, en France, du ski de montagne. Toutefois, au Québec, le ski de randonnée est communément utilisé pour la pratique du ski de fond hors-piste. Il se pratique sur des skis de fond un peu plus larges que d’ordinaire, possédant des carres et des écailles.

– Le ski alpinisme est la variante du ski de montagne orientée alpinisme et/ou compétition, avec utilisation de technique et manœuvres d’alpinisme et l’équipement associé. Le terme skimo est l’abréviation de ski mountaineering et est l’appellation du volet compétitif de la discipline.

– Le ski hors-piste est la pratique du ski alpin hors des pistes travaillées ou balisées et où la remontée se fait  de façon non active (avec l’aide de remontées mécaniques).

ÉTHIQUE ET SANS-TRACE EN SKI DE MONTAGNE

Parce que l’éthique en montagne est d’autant plus importante depuis que le ski de montagne a gagné en popularité cet hiver, nous avons monté un document pour vous rappeler l’importance de respecter certains principes de base.

Informez-vous sur les bonnes pratiques en ski de montagne grâce à cette vidéo ludique!

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L'ÉQUIPEMENT

LE SKI

Skis larges pour optimiser la flottaison dans une neige légère et non damée. Une largeur de 95mm et plus sous la fixation est recommandée. Plus les skis sont larges, plus ils flotteront sur la neige et donneront du contrôle dans la poudreuse. Par contre, dans une neige plus dense ou croutée, ce contrôle sera plus difficile à garder et la maitrise de vos skis sera plus « exigeante ».

Un ski plus léger est mieux pour aller dans l’arrière-pays. Les principaux critères à considérer lors du choix d’une paire de skis sont les conditions de neige et le type de terrain susceptible d’être rencontré lors des sorties. Un ski léger, souple et large, n’est pas de mise sur une surface durcie ou croutée, tandis qu’un ski lourd et étroit n’est pas recommandé pour une sortie dans l’arrière-pays après une grosse tempête de neige !

FIXATIONS

Une des spécificités de la pratique du ski de montagne est que l’on doit se rendre par ses propres moyens au sommet des champs de neige. Bien que les raquettes soient une belle façon de monter dans tous les types de terrains, le ski reste généralement plus rapide pour se déplacer. Plusieurs types de fixations permettent de se déplacer en montagne.

Que ce soit en télémark ou en ski de randonnée, mieux vaut choisir des fixations adaptées au type de ski que l’on pratique. Un skieur de course de « skimo » va prendre des fixations ultra légères sans frein, tandis qu’un skieur de freeride faisant des sauts ira vers des fixations plus robustes, mais plus lourdes. Le poids des fixations, qui est un critère de choix à ne pas négliger, fait habituellement varier le prix de celles-ci !

PLANCHE À NEIGE

Le principe des skis plus larges s’applique aussi aux planches à neige. Une planche plus large et plus longue est préférable pour s’aventurer dans la neige fraiche. L’option de la planche divisible (splitboard) est non négligeable.

Elle permet des approches plus rapides, sans avoir à s’encombrer de raquettes. Par contre, la montée en raquettes reste une bonne option pour commencer ou pour les budgets limités.

BOTTES

Les bottes de ski de montagne sont très différentes des bottes de ski alpin traditionnelles. Le matériel utilisé pour la coque de la botte est plus léger, le plastique est souvent composé de Pebax™ avec des ajouts de carbone pour ainsi alléger le poids et rendre la botte plus molle pour faciliter la marche. Le chausson est normalement fait de mousse Intuition™ très confortable, thermomoulable, mais un peu plus froid (la chaleur dégagée lors de la montée vient contre balancer ce défaut).

Un vrai mode marche permet une aisance de mouvement pour la montée. Les bottes dîtes « Freeride » ont une zone de mouvement (avant-arrière) autour de 27°, tandis que les bottes pour la course peuvent aller jusqu’à 71°. De plus, une semelle en caoutchouc Vibram™ permet de marcher efficacement sur la neige, glace et roche et est compatible avec des crampons. Encore une fois, en règle générale, une botte plus lourde sera moins chère qu’une botte légère !

LES PEAUX D’ASCENSION

Les peaux d’ascension sont fabriquées avec une matière synthétique (mohair, nylon, …) et se collent aux semelles du ski pour qu’ils ne glissent que dans un sens, permettant ainsi de remonter la pente.

Les peaux en nylon sont plus durables mais plus lourdes, tandis que les peaux en mohair ou en mélange mohair/nylon ont une meilleure glisse et sont plus légères.

Comment choisir ses peaux.

BÂTONS

Puisque le ski de montagne amène sur différents types de terrain, les bâtons télescopiques sont à privilégier. Ils permettent d’ajuster la longueur des bâtons selon l’épaisseur de neige rencontrée.

Pour les planchistes, les bâtons 3 sections sont tout indiqués, car ils sont plus faciles à glisser dans un sac à dos. Pour les skieurs, les bâtons 2 sections font bien le travail et sont plus légers.

LE SAC

Voir notre article sur le sac parfait (https://www.fqme.qc.ca/ski/lactivite/lequipement/725-sac-de-ski-conseils-de-pro.html)

LES ESSENTIELS

Équipements recommandés lors de vos sorties dans l’arrière-pays

Sécurité en avalanche

  • DVA (détecteur de victime en avalanche)
  • Pelle
  • Sonde

Équipement personnel de sécurité

  • Casque
  • Lunettes
  • Outil multifonction
  • Briquet/Allumettes
  • Manteau isolant (vêtement chaud/de rechange)
  • Nourriture
  • Eau

Équipement de groupe

  • Trousse d’analyse de neige
  • Trousse de premiers soins
  • Carte, boussole, GPS
  • Réchaud, gamelle
  • Matelas isolant
  • Traîneau d’évacuation et cordelette
  • Bâche (abri de secours)
  • Scie à neige
  • Nécessaire de réparation générale
  • Système de communication adéquat (cellulaire, téléphone satellite, spot,…)

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LES AMÉNAGEMENTS AVEC LA FQME

Le ski de montagne est une discipline en plein essor au Québec. Afin d’encadrer le développement, soutenir les comités en région qui aménagent les terrains, travailler sur des règles de sécurité et d’aménagement responsable, la FQME s’est dotée d’un comité d’experts dans leur domaine et d’un directeur dédié.

La FQME a pour but d’aider un gestionnaire, un propriétaire ou une instance publique à développer un site selon les plus hauts critères de qualité.  Pour atteindre ces critères, la FQME s’est dotée d’un manuel d’aménagement pour guider les gestionnaires et propriétaires dans ce qu’il doit être fait minimalement en aménagement et planification de site, pour avoir la reconnaissance de la FQME et ainsi intégrer le réseau des sites de la FQME. Cette intégration vient avec les avantages, entre autres, d’assurance responsabilité-civile des gestionnaires et propriétaires, de représentation auprès des instances gouvernementales et la promotion des sites.

La FQME met l’emphase sur les bonnes pratiques pour établir une planification permettant d’aménager des sites de ski de montagne respectant l’aménagement durable, écologique et diversifié des forêts, tout en maintenant la sécurité des skieurs et la qualité de l’expérience glisse prépondérantes.

Les clubs régionaux, comités locaux ou gestionnaires de site peuvent soumettre une demande d’aide logistique, matérielle ou financière, auprès de la Commission Ski de la FQME, pour l’amélioration, l’aménagement et l’entretien de leur site de glisse.

Il suffit d’écrire pour cela à Maxime Bolduc, directeur ski.

  1. Les clubs régionaux, comités locaux ou gestionnaires de site peuvent soumettre une demande d’aides logistiques, matérielles ou financières, auprès de la Commission – Ski de la FQME, pour l’amélioration, l’aménagement et l’entretien de leur site de glisse;
  2. Un organisme indépendant peut également faire une demande de subvention de la Commission – Ski
  3. La demande de financement doit parvenir de la Commission – Ski avant la réalisation des travaux;
  4. Tout demandeur devra remettre un rapport final sur la réalisation du projet. Dans ce rapport, nous devons retrouver entre autres un budget avec les pièces justificatives et un détail du projet avec des photos;
  5. La Commission – Ski fera l’analyse et décidera du montant à verser ou des équipements à donner pour chaque demande acceptée, en fonction de la pertinence des demandes et du budget annuel disponible. Certaines recommandations ou modifications peuvent être apportées;
  6. Le Conseil d’administration entérinera l’ensemble des projets et pourra modifier une décision de la Commission – Ski pour des raisons majeures, selon le budget disponible ou si les procédures ou critères d’analyse ne sont pas respectés;
  7. Le demandeur d’un projet non retenu sera avisé des raisons du refus de la Commission – Ski. Un demandeur insatisfait pourra faire appel auprès du Directeur des opérations. Un comité d’appel, composé de deux membres du Conseil d’administration et de deux membres de la Commission – Ski, étudiera de nouveau la demande. En cas d’égalité, la décision sera maintenue;
  8. L’installation doit être faite en respect de l’environnement, des principes de sécurité de la FQME, ainsi que de la philosophie de développement du site;
  9. Un rapport des travaux, accompagné des factures et de photos d’ensemble (avant, pendant et après) doit être envoyé de la Commission – Ski dans les 2 semaines suivant la réalisation finale des travaux;
  10. Les demandes doivent être envoyées avant le 31 mai à minuit et seront analysées lors d’une réunion printanière de la Commission – Ski;
  11. Toutes demandes reçues après le 31 mai seront analysées sur une base du premier arrivé, premier servi. Par contre, les demandes urgentes seront traitées en priorité.
  1. Le projet doit être associé, dans la mesure du possible, à une organisation reconnue par la FQME;
  2. Le projet doit avoir un impact minimal et respectueux de l’environnement;
  3. Le projet doit être de nature permanente;
  4. Le projet doit contribuer à l’amélioration quantitative et qualitative de la pratique du ski de montagne;
  5. Le projet doit être acceptable pour les propriétaires et gestionnaires de sites (privés ou publics);
  6. Le projet doit être réalisé sur des sites accessibles aux membres de la FQME;
  7. Le projet doit nécessairement faire appel à des bénévoles;
  8. Le projet doit être finalisé au plus tard le 31 décembre de l’année pour lequel il a reçu son approbation.
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