Des investissements d’un montant total de 548 567 $ ont été faits au cours des deux dernières années dans toute la province pour la mise à niveau et l’aménagement des sites extérieurs grâce à l’aide financière du Gouvernement du Québec et de nos partenaires. La FQME en profite pour mettre de l’avant chacune des régions et vous faire découvrir leurs attraits.
Depuis un peu plus d’un an, la région administrative du Bas Saint-Laurent a pris du galon avec le projet de mise à niveau et d’amélioration du « Réseau Accès Montagne », composé des sites d’escalade et de ski de montagne.
« Par le passé, on n’avait pas beaucoup d’ententes, on parlait surtout de sites non officiels », explique François Genin, directeur général de la coopérative d’escalade Riki Bloc. « La FQME nous aide dans la gestion de certains sites qui existaient déjà et qui ont été créés par des gens d’ici. Ça nous a permis d’atteindre un autre niveau et c’est une très bonne nouvelle pour nous ! »
Parmi les investissements qui ont été faits récemment, une entente a été signée l’été dernier concernant la Montagne du Collège, qui existe depuis près de 20 ans. L’endroit a été adapté pour faciliter l’accès avec la revigoration des sentiers et le changement d’ancrages grâce au travail de nombreux bénévoles dévoués dans la région. La Montagne à Coton (Saint-Pascal), Sainte-Paule et le parc Beauséjour (Rimouski) ont aussi vu de nouvelles voies s’ajouter avec un nouvel aménagement.
Genin souligne aussi que l’encadrement de la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade offre une plus grande visibilité à la région et facilite l’accès à un plus grand nombre de personnes.
« Ce n’est que le début »
François Genin estime que bien des ajouts sont à prévoir au cours des prochaines années. La Chute Neigette est un de ces lieux très prometteurs. Situé à Saint-Anaclet, près de Rimouski, le site compte plus d’une dizaine de voies et possède le potentiel d’en atteindre le double. Au cours de l’été, beaucoup d’efforts ont été déployés par des gens de la région afin d’offrir des cours d’autonomie, d’initiation et des « sorties découverte » pour les touristes.
« Des voies s’ajoutent chaque semaine et la fédération a travaillé fort à l’échelle provinciale, notamment en envoyant des affiches. On espère maintenant pouvoir développer la Chute Neigette en site d’escalade de glace artificielle », affirme François Genin, qui est également impliqué avec l’organisme à but non lucratif Les Grimpeurs de l’Est.
Certains sites restent à officialiser avec des ententes et d’autres devraient voir le jour, alors que l’apport de la fédération permet aussi à plus de personnes d’offrir des cours. Les passionnés peuvent aussi être dirigés vers des endroits plus sécuritaires et qui perdureront de façon durable.
Des lieux qui, comme tous ceux au Bas Saint-Laurent, offrent un décor féérique et une expérience complètement différente aux grimpeurs. « On se retrouve en pleine nature où on a un contact intime avec le rocher. C’est une autre ambiance qui sort des sentiers battus », conclut François Genin.