Des investissements d’un montant total de 548 567 $ ont été faits au cours des deux dernières années dans toute la province pour la mise à niveau et l’aménagement des sites extérieurs grâce à l’aide financière du Gouvernement du Québec et de nos partenaires. La FQME en profite pour mettre de l’avant chacune des régions et vous faire découvrir leurs attraits.
Le Mont-Bédard est en plein développement dans la région du Nord-du-Québec grâce aux différents investissements et à l’implication des grimpeurs locaux.
Situé à Chibougamau, le site compte une trentaine de voies faciles d’accès pour les gens moindrement expérimentés. « C’est un bel hybride, parce que ce n’est pas nécessairement une paroi pour les débutants, mais ce n’est pas un terrain d’aventure non plus », explique le président du Club régional Plein Air Ungava, Daniel Bédard.
« C’est facile d’accès, mais tu as la paix comme sur un grand terrain d’aventure ! On peut y camper quelques jours afin d’en profiter » ajoute-t-il, soulignant du même coup le travail effectué par l’ouvreur-équipeur Yann Gauthier qui a permis d’ouvrir de nombreuses voies au Mont-Bédard.
Les récents investissements ont permis d’aménager quelques voies en paroi, d’améliorer le chemin d’accès et de restaurer l’affichage sur place. Un tipi a également été construit près d’un sentier, où les amateurs de plein air peuvent aller camper gratuitement. Un cabanon a aussi été installé au pied de la paroi, où de l’équipement d’escalade est offert pour permettre aux grimpeurs de s’initier. Du matériel de secours a été ajouté, comme une planche dorsale, pour assurer la sécurité de tous.
L’objectif du Club Plein Air Ungava est de mettre en valeur toutes les activités de plein air dans le Nord-du-Québec. Les bonifications du Mont-Bédard en ce qui concerne l’escalade diversifient l’offre touristique afin d’en avoir pour tous les goûts et tous les prix.
M. Bédard assure que le projet va se poursuivre au cours des prochaines années, en commençant par la réfection des sentiers. Des changements qui permettront à la communauté de grimpeurs de grossir, elle qui s’implique constamment dans la région, même si elle n’est pas très nombreuse pour l’instant. « Ce n’est pas un gros noyau, mais c’est un noyau dur ! Les gens aiment participer aux corvées et certains viennent aussi avec leurs enfants, c’est une ambiance très communautaire et c’est motivant de voir qu’ils souhaitent s’approprier leur terrain de jeu. »
