Des investissements d’un montant total de 548 567 $ ont été faits au cours des deux dernières années dans toute la province pour la mise à niveau et l’aménagement des sites extérieurs grâce à l’aide financière du Gouvernement du Québec et de nos partenaires. La FQME en profite pour mettre de l’avant chacune des régions et vous faire découvrir leurs attraits.
La variété offerte aux grimpeurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean fait de cette région un endroit à découvrir, selon le président du club de montagne de Saguenay, Cédric Gaudry.
Cette grande offre est possible grâce aux différents investissements et au travail des nombreux bénévoles impliqués dans la région. « On travaille fort pour que tout le monde soit desservi. On cherche toujours des solutions pour attirer du monde d’un peu partout », mentionne M. Gaudry, également directeur de l’école d’escalade Parcours Aventure de Saguenay.
« La région est méconnue des grands centres, mais de plus en plus de grimpeurs en parlent. On continue de travailler pour donner le goût aux gens de venir l’explorer. »
Parmi les sites d’escalade de la région, celui de la Croix de Ste-Anne est le plus achalandé. Plusieurs voies sportives pour débutants ont été aménagées récemment, ce qui manquait à l’endroit, ajoute M. Gaudry. Les sentiers ont été revampés et une toilette sera éventuellement installée avec d’autres travaux à venir.
Le parc des Monts-et-Merveilles a été très populaire cette année, notamment chez les gens provenant de l’extérieur souhaitant découvrir un secteur sportif et profiter des plages près de Chicoutimi.
« À la marée basse, on est capable de grimper les voies et d’aller se baigner. On a aussi une très belle vue sur toute la région. Il y a peu de secteurs avec autant de voies sportives collées de niveau débutant-intermédiaire. Il y en a 14 d’ouvertes et le nettoyage de quatre autres secteurs se fait à proximité de ce site-là », dit M. Gaudry.
Accessibilité
Un stationnement pouvant accueillir une dizaine de véhicules, un ajout d’un pont piéton pour traverser un cours d’eau et le rééquipement de voies : le Paradis, situé sur le territoire de la ZEC de l’Anse-Saint-Jean, a été revampé au goût du jour. D’autres travaux sont à prévoir afin de le rendre encore plus accessible pour tous.
Dans la même optique, les formations d’ouvreur-équipeur données au Mont Fortin ont aidé le site à se développer. « C’était relativement aménagé par le passé, mais personne n’y grimpait. C’est un site que j’utilise avec l’école d’escalade puisque c’est moins achalandé. Ç’a permis de former des gens et de faire l’aménagement de toute la paroi du même coup », souligne Cédric Gaudry, qui qualifie le Mont Fortin comme un secteur familial pour débutants, où une dizaine de voies ont été ouvertes.
Tout le monde y gagne
Les récents investissements ont également été bénéfiques pour l’escalade de glace, comme le démontrent les travaux effectués au Cap St-François. Une paroi y a été aménagée avec un système d’englacement et une main courante en acier a été installée afin de rendre le tout plus sécuritaire et permanent.
Du côté du Mont-Jacob, plus familial, un secteur de blocs a été développé. Plus d’informations seront d’ailleurs partagées prochainement afin de présenter le projet et guider les usagers.
Comme plusieurs sites d’escalade au Québec, le projet de mise à niveau et d’aménagement des sites extérieurs a été l’occasion idéale pour mettre à jour l’affichage et les informations à bien des endroits.
« C’était relativement manquant, alors on a tout remis à neuf avec des panneaux d’indications, les règlements à suivre et les plans de mesures d’urgence », explique Cédric Gaudry.
En plus des lieux mentionnés plus tôt, le Forum, le Cap à l’Aigle ainsi que les parois François-Xavier Garneau et Régis-Richard ont vu leur affichage être amélioré.
Chose certaine, le Saguenay-Lac-Saint-Jean en a pour tous les goûts.
« Le nombre de grimpeurs continue d’augmenter. C’est une des régions qui comprend le plus d’escalade de roche et de glace, à proximité de la ville, avec de beaux panoramas. Un endroit à découvrir au Québec ! » conclut Cédric Gaudry.