Portrait de Frédéric Patoine (Rappel du Nord)

En lien avec l’organisation de l’Assemblée générale annuelle de la FQME le 4 avril 2017, nous avons demandé à plusieurs personnes les raisons de leur implication à la FQME, dans les clubs régionaux ou en tant que bénévole. Ces personnes habitent en région, ce qui n’empêche pas de prendre une grande part au développement de l’escalade au Québec !

Portrait de Frédéric Patoine (Abitibi-Témiscamingue).

Administrateur du club d’escalade Le Rappel du Nord (Abitibi-Témiscamingue) et représentant auprès du comité local.

Je suis un des neuf administrateurs du Club d’escalade Le Rappel du Nord. J’ai joint les rangs du club en 2014 principalement dans le but de développer l’escalade du côté du Témiscaminque. Pour ce faire, nous avons mis sur pied un comité local, dont je suis le représentant auprès du club régional.

La raison première de mon implication était un peu égoïste, de retour en région depuis peu, je voulais pouvoir grimper près de chez moi ! Le mur d’escalade le plus près était à Rouyn-Noranda, soit à 1 h 30 de route. Évidemment, le projet a rapidement pris de l’ampleur, pour en faire bénéficier le plus de gens possible.

La première réalisation du comité local a été l’ouverture du site d’escalade Chìbekana, en collaboration avec la ville de Ville-Marie, propriétaire du terrain. Grâce à de nombreux partenaires, nous avons pu acquérir un lot d’équipement, et obtenir des formations adéquates afin d’offrir des activités d’initiation à l’escalade au grand public, tout au long de la saison estivale.

À plusieurs niveaux, la FQME est une partenaire importante du projet. En plus de répondre à tous mes questionnements, la Fédération procure entre autres l’assurance responsabilité à la ville, finance le matériel pour l’aménagement du site, et l’embauche d’un étudiant pendant l’été.

L’ouverture du site Chìbekana a permis de mettre en valeur un lieu sous-estimé de Ville-Marie. Bien que fréquenté régulièrement par de nombreux visiteurs voulant profiter du panorama, aucun sentier n’était entretenu. La présence des nouveaux sentiers diminue l’impact des visiteurs sur la nature. De plus, pendant l’aménagement du site, et encore aujourd’hui, on ramasse des déchets qui s’étaient accumulés depuis des années un peu partout dans la forêt entourant le site d’escalade.

Je suis fier du site que nous avons développé, mais encore plus d’avoir pu rendre l’escalade accessible à toute la population grâce à nos activités d’initiation régulières. Je suis aussi très heureux de voir la communauté de grimpeurs témiscamiens augmenter chaque année et de contribuer au développement de la région.

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