Montréal, 26 août 2020 – La Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME) franchit une nouvelle étape dans le développement de ses athlètes de haut niveau avec le déploiement de son MDAE (Modèle de développement d’athlètes d’excellence en escalade sportive), lequel a dernièrement été approuvé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES). Il les aidera à atteindre des objectifs toujours plus ambitieux.
Ce nouveau statut en tant que fédération sportive reconnue confère donc désormais à l’escalade le titre de discipline sportive officielle au Québec !
L’escalade est en plein essor au Québec, comme ailleurs. De dix centres d’escalade à travers la province en 2010, le nombre avait plus que doublé, à 21, en 2018. Nous comptons à ce jour 39 adresses en province (Août 2020), ainsi qu’une division Développement au circuit de la Coupe Québec, lequel a regroupé des compétiteurs de tous âges et calibres en 2019, suivant une augmentation de 36 % par rapport à 2017 !
L’ajout de ce sport au programme des Jeux olympiques de Tokyo est un autre exemple de l’engouement croissant pour cette discipline. Avec ce modèle, la FQME se dote ainsi d’une structure pour amener la pratique sportive vers l’excellence et offrir de meilleurs services et outils à sa communauté.
« Il y a beaucoup de travail derrière le MDAE et c’est définitivement une étape importante dans l’épanouissement de la fédération sur le plan sportif, souligne Olivier Deslauriers-Gaboury, directeur général de la FQME. Le modèle permettra notamment d’homogénéiser les programmes d’entraînement partout au Québec et nous sommes convaincus que de nombreux athlètes pourront en bénéficier. C’est avec beaucoup de fierté que nous le mettons de l’avant. »
De nombreux avantages
L’accès aux professionnels de l’Institut national du sport du Québec (INS Québec) est l’un des principaux avantages dont bénéficieront les athlètes dorénavant identifiés par les critères du MDAE. Ces ressources seront un soutien essentiel, que ce soit pour l’entraînement, les traitements ou même les avancées technologiques.
Avec cette reconnaissance, la Fédération dispose de plus de moyens que jamais pour faire rayonner les grimpeurs qui se distinguent en compétition. Ces nombreux avantages incluent l’identification possible des athlètes au niveau provincial et parmi ceux-ci notons leur participation aux divers galas, à des programmes de soutien financier et éventuellement aux Jeux du Québec !
Par ailleurs, un Gala de la Coupe Québec sera présenté de façon virtuelle le mois prochain pour souligner les nombreuses réalisations de la dernière saison, conclue abruptement en raison de la COVID-19. L’événement permettra ainsi de reconnaître les athlètes qui se sont illustrés lors de la première moitié de la Saison 11 et les différents acteurs et partenaires du circuit. La FQME lancera aussi très prochainement les détails entourant son Programme de Sport-études du cycle secondaire, reconnu par le MEES.
Plus haut, plus vite, plus loin
Le réseau de compétition s’est solidifié et les grimpeurs québécois peuvent rivaliser à la hauteur de leur talent. Arià Panadès Serra, élu jeune espoir de l’année, entretien des rêves ambitieux. Le grimpeur de 17 ans veut participer aux Jeux olympiques et il est convaincu des bienfaits de ce modèle sur le plan sportif.
« Nous pourrons performer davantage, mais aussi plus vite, affirme-t-il. Les critères pour les entraînements sont plus exigeants et ça nous amènera un peu plus loin. Aussi, les entraîneurs auront les qualifications nécessaires pour faire de l’entraînement à haut niveau. L’aide financière motive aussi beaucoup. »
Sophiane Bertrand, 15 ans, vise aussi une participation aux Jeux olympiques. Cette grimpeuse de l’Équipe Québec se démarque dans la province et au Canada et ce nouveau modèle devient un excellent outil pour l’aider à réaliser ses objectifs. Elle juge que les compétitions sont plus relevées qu’auparavant et qu’il est plus facile de rivaliser avec les autres athlètes.
Elle est également très heureuse qu’un pont soit fait avec l’Alliance Sport-Études afin de faciliter son double cheminement d’étudiante-athlète lorsqu’elle accédera aux études supérieures.
« Je suis déjà en concentration sport-études au secondaire et que ça puisse être possible au collégial, ce serait vraiment le fun. Je pourrais continuer mes études et mon sport sans avoir peur de manquer de temps pour mes entraînements. Je serai capable de continuer et de devenir meilleure », explique-t-elle.
Une première au Canada
Dans sa quête d’excellence, la FQME est soutenue par Climbing Escalade Canada (CEC). La fédération nationale voit dans ce modèle un bel exemple à suivre.
« Le travail de la FQME pour atteindre l’excellence en escalade de compétition est louable et représente un modèle de passion et de dévouement. Climbing Escalade Canada est fier d’être partenaire avec la FQME dans cette ascension », affirme Kathy Woods, présidente du conseil d’administration de CEC.
Ce modèle de développement cadre bien avec la place de plus en plus importante que prend l’escalade dans le monde du sport de compétition sur la scène internationale.
« La présentation de l’escalade de compétition aux Jeux olympiques aura un impact important sur la communauté canadienne, et la FQME s’établit à titre de pionnière de l’excellence au Canada. Les athlètes québécois seront à surveiller dans la course pour Paris 2024 », souligne Christiane Marceau, directrice exécutive de CEC.
« Nous tirons beaucoup de fierté d’être des précurseurs dans le monde de l’escalade compétitive au pays et nous sommes convaincus que nos athlètes auront du succès à long terme », assure Olivier Deslauriers-Gaboury.
La FQME souligne le travail des rédacteurs principaux du Modèle de développement d’athlètes d’excellence en escalade sportive, Patrick Labelle et Éric Lachance. Philippe Bourdon et Nicolas Janelle y ont aussi collaboré. La correction et la mise en page ont été assurées par Isabelle Choquet-Laniel, Marie-Pier Jacques et Aurélie Suberchicot. Il est disponible sur le site internet de la FQME, sous l’onglet « Fédération » dans la section « Textes officiels » / « Compétition ».