Les Laurentides : « Variée et à la portée de tous »

Des investissements d’un montant total de 548 567 $ ont été faits au cours des deux dernières années dans toute la province pour la mise à niveau et l’aménagement des sites extérieurs grâce à l’aide financière du Gouvernement du Québec et de nos partenaires. La FQME en profite pour mettre de l’avant chacune des régions et vous faire découvrir leurs attraits.

Plusieurs sites des Laurentides ont grandement bénéficié de récents investissements, ce qui a permis à la région d’en offrir davantage aux grimpeurs.

Le Mont-Larose, situé à Montcalm, est un exemple parmi tant d’autres. Le secteur du Mur de l’Ouest a été complètement réaménagé, donnant du même coup une nouvelle dimension à la totalité du site.

« C’est une partie de la falaise qui est moins exposée au soleil, alors on peut y aller durant l’été. Avant, les gens y allaient surtout (au Mont-Larose) au printemps et à l’automne parce qu’il fait moins chaud », explique le président du Club des Montagnards Laurentiens, Ghislain Allard.

L’aménagement du secteur 10000 zoulou a aussi permis de maximiser l’utilisation du Mont-Larose avec un traitement écologique de l’herbe à puce qui éloignait les grimpeurs. En plus de ce travail colossal, les sentiers et les panneaux d’indication ont été revampés avec l’ajout de deux passerelles servant à traverser un milieu humide. Au total, près de 70 voies ont été aménagées ou rénovées.

« Ç’a donné une cure de jeunesse et un engouement profitable pour tous les secteurs. Il y a plus de voies faciles qui apportent une clientèle débutante-intermédiaire et les ouvreurs ont aussi le goût de venir découvrir ce coin-là », ajoute M. Allard.

La communauté laurentienne a également pu constater une offre bonifiée sur le site Kanata-Tremblant à Amherst, qui est utilisé par les grimpeurs depuis un peu moins de dix ans. Pas moins de 27 voies en paroi ont été aménagées. « On a pu faire du travail sur le terrain qui était particulièrement accidenté pour rendre la base de la falaise et les sentiers plus sécuritaires et faciles d’accès. »

Des efforts ont été mis sur d’autres sites ayant plus de vécu, où les usagers profiteront d’ancrages neufs, comme au Mont Baldy, à Sainte-Adèle. Ce dernier a eu droit à une vingtaine de voies en paroi rénovées et à des sentiers modifiés avec l’ajout de deux passerelles et d’une toilette.

Un bon coup de main

Des investissements ont été faits à la Réserve naturelle Alfred-Kelly où on pratique l’escalade de glace. « On a voulu faciliter la vie des grimpeurs avec des relais sur chaînes », souligne Ghislain Allard. Au site de la station de ski Belle-Neige, grâce à la collaboration de leur équipe, ce sont plusieurs voies en paroi qui ont été nettoyées et rénovées, alors qu’un système d’englacement a été installé pour créer une cascade de glace et une trentaine de voies de blocs ont été aménagées. Cet endroit offre également un camping réservé aux membres de la FQME qui est très apprécié des grimpeurs. « Les champs de blocs sont assez rares, il n’y en a pas une tonne ! C’est agréable de pouvoir sortir de sa tente et aller grimper », ajoute M. Allard.

Finalement, l’affichage a été amélioré et des points d’information avec du matériel de secours ont été installés, un travail qui a d’ailleurs été effectué sur tous les sites pour rendre l’expérience des grimpeurs plus simple et sécuritaire.

« Les travaux ont vraiment bonifié la région. On a un bassin de grimpeurs qui est élevé et c’est important d’entretenir les sites. Ça nous a donné un bon coup de main. »

Il est évident que les grimpeurs locaux ont à cœur le développement de leur région et Ghislain Allard est content de voir tout ce monde mettre la main à la pâte dans les différentes tâches. « C’est motivant de voir que le monde souhaite s’impliquer pour garder les falaises en bon état. La proximité et la qualité du rocher sont deux forces des Laurentides. On a aussi une très grande variété de sites. La région est variée et à la portée de tous », conclut-il.

 

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