Des investissements d’un montant total de 548 567 $ ont été faits au cours des deux dernières années dans toute la province pour la mise à niveau et l’aménagement des sites extérieurs grâce à l’aide financière du Gouvernement du Québec et de nos partenaires. La FQME en profite pour mettre de l’avant chacune des régions et vous faire découvrir leurs attraits.
Bien qu’ils soient méconnus de bien des grimpeurs, le Parc Jean-Drapeau offre une expérience unique à ceux voulant pratiquer l’escalade dans la métropole, été comme hiver.
Le projet de mise à niveau et d’aménagement des sites extérieurs, tout comme la mobilisation de la communauté, aura permis l’élaboration du projet d’escalade sur glace à ce site de Montréal.
« Ça faisait longtemps que les gens parlaient du projet d’englacement. Il y a eu beaucoup de tests durant cette première année, mais on a réussi à englacer toute la paroi, avec cinq ou six voies disponibles », explique Matteo Arnaldi, qui a été grandement impliqué dans ce projet. « C’était mon petit bébé l’an dernier, j’y allais presque tous les jours pour constater l’état des tuyaux et la gestion de l’eau pour ne pas qu’ils gèlent et pour éviter les dommages au musée Stewart. »
Pour ce faire, des tuyaux ont été installés pour diriger l’eau selon les cascades souhaitées et réguler le débit. Le parc a aussi contribué en posant une sortie d’eau au musée Stewart.
Un grand potentiel
Selon Matteo Arnaldi, un des grands atouts du Parc Jean-Drapeau, situé sur l’île Sainte-Hélène, demeure son accessibilité. « On peut s’y rendre par tellement de façons. Les gens viennent souvent en métro ou encore en vélo. Je trouve ça cool quand les gens font un tour de vélo après le travail et viennent faire de l’escalade à proximité du centre-ville », dit-il.
Les récents investissements ont permis l’amélioration du sentier emprunté pour accéder au sommet des voies. Des madriers ont été ajoutés dans le sol pour retenir la végétation et rendre l’accès beaucoup plus facile et sécuritaire.
Une toilette a été installée dans le bois pour les grimpeurs, en plus d’un point d’information autoportant pour bonifier l’affichage.
« Il y a de la purge de blocs qui a été faite sur la paroi et du nettoyage au pied des voies en enlevant les blocs qui étaient tombés de la falaise, affirme M. Arnaldi. Pour ce qui est de l’accès, plus besoin de passer dans le bois ou sous des clôtures pour aller grimper, comme c’était le cas avant. »
Les grimpeurs qui se rendent au sommet de la paroi ont droit à une vue iconique de Montréal. Un panorama où on peut apercevoir le centre-ville, le Vieux-Port et le Mont-Royal, entre autres. « C’est un site compact, pas très haut où on peut faire du bloc et de la moulinette. C’est parfait pour les débutants et on peut y pratiquer des styles d’escalade variés », décrit Matteo Arnaldi, qui y voit un énorme potentiel.
« Je pense que c’est un site qui peut être exploité par le secteur touristique sur le bord du fleuve. C’est parfait pour les gens qui souhaitent s’initier à l’escalade de glace, autant pour les touristes que pour les Montréalais ! »