Des investissements d’un montant total de 548 567 $ ont été faits au cours des deux dernières années dans toute la province pour la mise à niveau et l’aménagement des sites extérieurs grâce à l’aide financière du Gouvernement du Québec et de nos partenaires. La FQME en profite pour mettre de l’avant chacune des régions et vous faire découvrir leurs attraits.
Grâce aux bénévoles qui travaillent très fort pour rendre l’escalade plus accessible, la communauté de grimpeurs est de plus en plus grande en Gaspésie.
Beaucoup d’efforts ont notamment été faits au Mont-Saint-Joseph, à Carleton-sur-Mer, afin « d’améliorer les sentiers qui avaient bien besoin d’amour », affirme Alice Couturier.
Aux côtés des ouvreurs-équipeurs Louis-Philippe Caron, Guillaume Pelletier et Guillaume Arbour, cette dernière a purgé les voies et a brossé, en plus de mettre beaucoup de temps pour aménager de nouvelles parois sécuritaires à exploiter, puisque le Mont Saint-Joseph peut être fragile et instable à certains endroits.
« On a inspecté toutes les voies et beaucoup de monde s’est impliqué. C’est un super beau site avec une belle vue sur la mer et les grimpeurs qui font le tour de la Gaspésie sont toujours contents de le visiter », assure Mme Couturier.
La signalisation a également été améliorée, un poste d’accueil a été construit et une corde a été ajoutée à l’entrée du sentier pour faciliter l’accès. Les investissements ont aussi profité à deux autres endroits dans la région afin de bonifier l’affichage, soit à l’Anse-Pleureuse et aux Cavaliers du Vent, où on y pratique l’escalade de glace.
Aussi impliquée avec le Bloc de l’Est, un centre d’escalade situé à Carleton-sur-Mer, Alice Couturier a remarqué que la communauté de grimpeurs a accru et que la région a gagné en popularité au cours des dernières années, elle qui y habite depuis 2011. « Quand je suis arrivée, il n’y avait rien ici. On disait beaucoup que la roche était trop friable pour l’escalade, raconte-t-elle. Maintenant ça se développe, et ce qu’on aimerait tous, c’est de continuer à se développer, à organiser des sorties et à avoir plus d’ouvreurs-équipeurs. »
L’équipe du Bloc de l’Est aimerait offrir un volet « falaise » à sa clientèle, comprenant l’initiation et la formation pour grossir la communauté de grimpeurs locaux.
« La communauté de grimpeurs est le fun et on veut leur donner les outils pour qu’ils aient la piqûre », résume Alice Couturier, qui est optimiste de trouver et d’aménager d’autres sites extérieurs. « On aimerait bien équiper un autre secteur près du secteur ouest (au Mont-Saint-Joseph), qui est accessible par le haut. On ne désespère pas ! » conclut-elle.
